Hello,
je ne sais pas si je poste au bon endroit car il y a la section "aménagement terra" mais mon post étant plus précisément destiné au terra de ciliatus...
Comme vous tous ici, j’ai débuté un jour. Pour aménager mon premier terrarium (pour ciliatus), je suis allée à la pêche aux infos ; suite à cette quête et aux conseils qui m’ont été donnés, j’y suis arrivée – Aujourd’hui, sans prétention aucune, je souhaite vous faire partager ma technique pour aménager et décorer un terrarium « tropical – humide – arboricole » destiné au maintien de Ciliatus mais peut aussi convenir à Hyla Cinerea.
Je ne parlerai pas ici de la partie «éclairage » ni « chauffage », quoique… pour l’éclairage j’utilise un néon UV 5.0 et un autre genre « lumière du jour », juste pour le rendu du terra – Pas de chauffage, mes terras étant dans une pièce « à vivre » donc des températures de l’ordre de 20 – 22° le jour et 19° la nuit.
Avant de commencer vos travaux, un petit détour ici :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Sachant qu’il sera arboricole, il sera plus haut que long – Les dimensions variant en fonction du nombre et de l’âge des individus, je n’imposerai pas de modèle spécifique. On peut même décorer une fauna (petites dimensions) avec un peu d’idées.
Avant de commencer mon installation, je me suis déjà fait une « petite idée » de la déco que je vais mettre en place, j’ai aussi acheté tout ou partie de mes plantes, tout au moins, celles que je vais suspendre ou coller…
HABILLAGE DES PAROIS (Recommandé pour « isoler » l’animal de l’environnement extérieur et ainsi lui assurer le moins de stress possible).
J’utilise de la fibre de coco en plaque et dernièrement j’ai trouvé la même chose, en rouleau, moins épais donc plus facile d’emploi (en jardinerie, rayon voiles d’ombrage, hivernage, etc…)
A l’aide de colle silicone (rayon aquariophilie), je colle ces plaques sur le fond et les 2 parois latérales. Sur ces dernières, je ne les recouvre par entièrement, je laisse une dizaine de cm de verre, les ciliatus appréciant de s’y plaquer et ça me permet aussi de les voir…
Je laisse aussi environ 5 cm de verre au fond : lors du changement de substrat, il y a moins d’humus coller à la fibre… cet espace sera comblé avec le substrat, quitte à « remonter » celui-ci sur les côtés.
Veiller à ce que les plaques soient totalement collées au verre afin d’éviter aux grillons de se faufiler entre celles-ci et le verre. Pour ce faire, je mets un cordon de colle sur tout le pourtour des plaques plus deux traits en diagonal et quelques points par ci, par là (exercer une forte pression partout)
Veiller aussi à ce qu’il n’y ait pas de « jour » entre le rebord du haut et les plaques (toujours pour éviter les évasion de grillons).
Si j’ai l’intention de suspendre des pots contenant des plantes :Avant de coller les plaques, je passe avec une aiguille de couturière, un fil de laiton (rayon loisirs créatifs, perles) – (Piquer de l’intérieur vers l’extérieur de la plaque, le morceau que vous venez de sortir, vous le piquez de manière à ce que les deux extrémités du fil se trouve à l’intérieur de votre terra – vous aurez bien sûr calculé l’espace nécessaire entre vos deux brins en fonction de la grosseur de votre pot – vous laissez en attente.
LE SUBSTRATDeux possibilités : avec fond drainant ou sans, sachant que les femelles creusent pour pondre, donc dans mon terra femelles, je n’ai pas mis de fond drainant.
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Avec fond drainant : (a l’avantage, en cas de fortes chaleurs et donc de baisse de l’hygrométrie, de pouvoir mettre de l’eau sur ce fond)
Je mets environ 3 cm de billes d’argile, un feutre géotextile (mais n’importe quel tissus fera l’affaire) et minimum 7 cm de tourbe ou humus de coco (voir plus bas pour utilisation) –
Dans l’idéal, avant de mettre le substrat, il faudrait placer un morceau de tuyau PVC percé dans sa partie basse (hauteur des billes) de plusieurs petits trous, il servira à mettre l’eau, sans détremper le substrat. On veillera à fermer ce tuyau pour éviter tout accident aux bêtes et la fuite des grillons)
Lorsque l’on rempli le fond, s’arranger pour que le niveau de l’eau n’atteigne pas le feutre car par capillarité, le substrat serait détrempé ce n’est pas le but recherché.
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Sans fond drainant :
Minium 7 cm (il me semble) de tourbe ou humus de coco
Humus de coco : vendu en brique, compressé – suivre les indications sur l’emballe puis pour le faire sécher je procède ainsi : à l’aide d’un linge, petite quantité par petite quantité, je l’essore puis je le passe au four (pour le sécher pas pour le cuire 90 – 100° - porte du four entre-ouverte, le temps variant en fonction de la quantité mais 1 h avec la moitié du produit sur deux plaques me parait pas mal – procéder en plusieurs fois si nécessaire.
La tourbe : prendre de la tourbe blonde, sans adjonction de quoi que ce soit – Certains (on est jamais trop prudent), la passent au four pour « la stériliser » - je ne le fais pas donc je ne peux donner de température, temps, etc…
L’habillage des parois et le substrat étant en place, je passe à la déco (le plus plaisant enfin, pour ceux qui aiment…)
DECORATIONPour les plantes appropriées voir ici :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]et dans la section « aménagement du terra ».
Avant de mettre en place mes plantes, je prends soin d’enlever le substrat, et de rincer celle-ci sous le robinet pour enlever toutes traces de pesticide ou engrais – Lorsque je les rempote, j’utilise du terreau sans engrais ou autre additif que je rince sous le robinet (ma technique : un linge à trame assez lâche placé dans un égouttoir, je mets mon terreau, je fais couler l’eau dessus, à pression réduite, puis comme pour l’humus de coco, j’essore en pressant le linge.
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Plantes en pot placés en hauteur :J’utilise des pots plastiques, dans le fond de ceux-ci je mets un morceau de feutre (pour éviter la fuite du « terreau » lors des arrosages) – j’habille ceux destinés à être suspendus ou coller, mais visibles, à l’aide de fibre de coco – Avec la fibre en plaque, je galère car l’épaisseur fait que coller un morceau sur tout le pot, si peu que celui-ci soit tout petit n’est franchement pas aisé mais avec un peu d’astuce on y arrive. Je fais ma découpe de fibre, je fais des essais, je mets des cordons de colle silicone sur les bords supérieur et inférieur du pot, plus sur les 2 bords verticaux de la « fermeture », je maintiens le tout avec du lien de jardinier, mais de la ficelle ou autre, très serré fait l’affaire – je laisse sécher 24 h.
Mon pot est prêt, rappelez-vous que vous avez laissé en attente deux brins de fil de laiton, vous allez fixer votre pot à cet emplacement.
Important : sur les extrémités restantes (après les avoir raccourcies) du « tortillon » (nœud) que je viens de faire, je dépose une grosse goutte de colle silicone que je laisse sécher tel quel, cela sert de protection et évite tous risques de blessures aux animaux.
On peut aussi les coller, mais je n’ai jamais fait donc…
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Plantes épiphytes : (merci Fenchurch si je me souviens bien…)
J’ai placé 2 plantes épiphytes sur les parois verticales – Après avoir cherché le moyen de les fixer, suite aux conseils qui m’ont été donné ici, j’ai opté pour la noix de bouddha et procéder de la façon suivante :
Après ouverture en deux de la noix j’ai fait une découpe à l’aide d’un kutter pour élargir le col (ouverture par laquelle ma plante doit sortir) – j’ai sorti la plante de son pot d’origine, enlevé tout le substrat et je l’ai bien rincée – J’ai placé les racines dans un morceau de collant (accessoire féminin), mis la plante dans la demi noix, déposé un cordon de colle silicone sur le pourtour de la noix et appliquer celle-ci sur la fibre de coco – après et c’est là qu’il faut être astucieux, il faut assurer une forte pression et pour cela étayer, donc trouver de quoi et comment faire. C’est système « D », soit une branche en appui sur la noix et sur la paroi d’en face… le tout c’est que ça appuie fort et longtemps (24 h)
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Les plantes « au sol » :
Je laisse mes plantes en pot, d’autres les mettent dans le substrat, le choix est libre, sauf que je trouve que la technique de laisser les plantes en pots facilite le nettoyage (il suffit de les sortir), permet à tous moments de modifier la déco (de les déplacer)- Comme précédemment, un morceau de feutre (ou tissus) dans le fond, changement du terreau, rinçage de la plante.
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Les plantes suspendues :
Idem que précédemment, rinçage de la plante – J’ai utilisé une noix de bouddha que j’ai suspendue. Pour ce faire j’ai procéder ainsi :
Afin de mieux répartir le poids et éviter que la moustiquaire du dessus du terra ne se perce, j’ai pris du fer plat dans lequel j’ai percé un trou, j’ai fabriqué un crochet que j’ai fait passé au travers de la moustiquaire, de l’intérieur vers l’extérieur du terra, au travers du trou percé dans le fer plat, et au travers d’un « ptit truc » qui sert à passer les câbles de frein de vélo (voir photo) – Ainsi, ce crochet restant en place, lorsque je veux dépendre la plante, il me suffit de décrocher.
Comme toujours, pour éviter tous risques de blessures, je mets une grosse goutte de colle silicone sur l’extrémité du crochet, enfin, sur tout ce qui peut blesser l’animal.
CACHETTES :-
Noix de coco :
Choisir une noix de taille adaptée à l’animal et/ou à l’emplacement que vous lui trouverez. Je mets la noix dans un étau (le tout est d’en avoir un), je ne sais pas si c’est faisable sans… A l’aide d’une scie (genre scie à métaux), je fais deux traits de scie comme ci-dessous :
Ensuite il reste à l’évider. Je procède de la façon suivante :
A l’aide d’un couteau pointu à lame courte (plus pratique) j’incise la pulpe dans tous les sens, mais en m’arrangeant pour faire des petits morceaux. Avec un tournevis (plat, pas cruci.) je passe entre la pulpe et l’écorce – Ne pas faire levier trop fort contre l’écorce car elle cède ; le tout, c’est d’arriver à prendre la pulpe et la « peau » marron, presque noire, qui l’entoure et normalement, en procédant petits morceaux par petits morceaux, avec de la patience, ça vient – D’autres ont peut être une méthode plus simple… j’ai essayer le « choc thermique » qui n’a pas vraiment fonctionné, à savoir la faire bouillir puis passage sous l’eau glacée.
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Noix de bouddha ou buddha :
Elles sont revêtues, à l’intérieur, d’une « espèce de truc » spongieux (quand c’est mouillé) – Pour enlever cette « chose », je la passe sous l’eau tiède, ce qui ramolli ce « revêtement », il n’y a plus qu’à gratter, soit avec les ongles, couteau (j’utilise un couteau à beurre car bout rond et lame courte), ou autre.
Avant mise dans le terra des noix de coco, noix de bouddha, je les passe à l’eau de javel, rinçage, puis, je les vernis (2 couches) avec du vernis sans solvant, genre celui « cuisines et salles de bains, que je trouve au rayon « lasures » de mon magasin de bricolage, idem pour ce qui est branches. Pourquoi je préfère vernir ? Pour éviter la décomposition et la formation de moisissure, mais ici aussi, le choix est libre de le faire ou pas.
MODE DE FIXATION DES CACHETTES :- Visser : (vis à tête plate) – je visse de l’intérieur de la noix vers la branche (pas l’inverse pour éviter que la pointe ne traverse) – je force pour faire pénétrer un maximum la tête de vis – Ensuite, je dépose une couche de colle silicone (toujours pour éviter tous risques de blessures.
- A l’aide de raphia ou autre lien : je perce un ou deux trous dans la noix et je fixe à la branche.
- Coller : à l’aide de colle silicone
LES BRANCHES : Pas de résineux !! Elles seront adaptées à la tailles des animaux.
Trouvées dans la nature ou achetées, en fonction de leur taille, soit je me mets au-dessus de la baignoire et je les brosse à l’eau de javel (certains les laissent tremper toute une nuit dans l’eau de javel, ensuite je rince abondamment, déjà à l’eau froide pour enlever « le plus gros » (ben oui… l’électricité pour l’eau chaude.. ça se paie) ensuite à l’eau chaude. Ou :
Je les fais bouillir (posséder un grand récipient) parfois en deux fois car trop longues
…
Certains les passent au four – idem, le choix est libre.
Après séchage, je vernis pour les mêmes raisons que pour les noix.
VAPORISATION :
Je vaporise 2 fois par jour en utilisant de l’eau déminéralisée (non parfumée), les plantes, parois, vitres. L’eau du robinet fait l’affaire sauf qu’elle laissera des traces de calcaire sur les vitres. L’eau est à température ambiante ou tiède – en ce moment, les radiateurs fonctionnant, mon vapo. est posé sur l’un d’eux.
Le substrat ne doit pas être détrempé – Personnellement, je ne l’humidifie pas, les plantes me permettant d’avoir aux alentours de 50% d’hygro. en quasi permanence.
CE QUE CA DONNE (sans prétention, juste pour donner une idée de l’aménagement) :
J’ai essayé de mettre tout ce qui peut être utile – Si j’ai commis des erreurs ou si il y a des oublis ou autres, ne manquez pas de me le faire savoir pour rectifier.
Si ce texte peut aider, alors j’en serai très satisfaite.