Parenthèse à propos du sujet "solifuge" de la bourse de Hamm.
Quelques éléments de réponse que certains doivent se poser....
Pour avoir tenter de la repro et garder durant quelques temps cette espèce, et pour en avoir étudier sur le terrain de façon concrète à plusiuers reprise, je me permet quelques éléments de réponses sur la question.
Le peu de présence en terra des solifuges est dû à une reproduction en captivité quasi nulle, un cycle de vie très court (ne dépasse pas deux ans de vie sauf de mémoire une ou deux rare espèce tropicale humide atteignant les 3 ans max) et une activité extrême nécéssitant une alimentation quasi journalière, en gros, chez eux, tout va très vite....croissance, déplacement vif, agréssivité constante, digestion hyper rapide, croissance rapide....repos faible, ca creuse partout la nuit, ca bouge dans tout les sens.....ca court énormément sur de grande distance la nuit, car pas de cachette propre, elle en change constamment, par obligation, afin de trouver de la nourriture ailleurs, vu que sur une zone de chasse, elles élimine tout assez rapidement...
Enfin, nocturne stricte, ne sort jamais le jour, que la nuit tombé, ne supporte pas la lumière....creuse ou se cache sous les pierre, le bois, dans le sol...l'observer demande, dans un terra bien réaliser, d'être nocturne soit-même !
Car les solifuges s'actives quand on dort....le jour, ce sera forcément en les dérangeant de leur abris que l'on pourra les observer.
Dans la nature, au Maroc, je les avaient vu en soulevant les pierres dans des zones herbeuses désertiques riches en divers espèce de criquets et autres sauterelles, arthropodes divers, car elles aiment à croquer scorpions et autres araignées dans leur menu nocturne....de vraie ogre sur patte, et ce n'est pas peu dire....
Et côté matos, c'est inversement plus chère que l'animale...très grand bacs obligatoire (pour une solifuge de 5 cm, compter un bac mini de 80 cm de long, et prévoir 20 à 30 cm de substrat au moins !!!, températures jours importante, donc un certains coût de matériel....(la plupart sont désertique)
Tout cela fait que les solifuges apparaissent parfois en bourse, en import, c'est "fun", c'est pas trop chère....Mais ca ne dure pas bien longtemps en captivité dans 90 % des cas....elle meurent vite une fois chez soit selon leur âge de capture et la façon de les maintenir.
Photo terrain, Maroc, 600 m d'altitude, mois de mai 2009.
Sujet de 4.5 cm environ, femelle adulte, espèce de grande taille atteignant les 5 cm pour les plus grandes, c'est la seule photo que j'ai pu prendre qui soit nette et viable...En trois déplacement sur deux ans.....
Vive, elle réagissent tellement vite que la mise au point est quasi impossible le jour, trop rapide, et la nuit trop compliqué à photographié, et là aussi trop vive, ne tiens pas en place !!
biotope de l'espèce prise en photo, plan large
Autre biotope type, ayant une "forte" strate herbeuse désertique, sol dure et parfois plus sablonneux, présence de pierre au sol servant de cachette. grande population d'insectes sur ce type de biotope, peu de scorpion, mais beaucoup de prédateur type solifuge et d'aranéomorphe .
Pour finir, exemple en photo de prédateurs arthropodes servant aussi de proie aux solifuges (photo terrains également)
celle-ci, superbe lycose adulte aux couleurs ventrales vives, de plus de 3 cm de corps, est parfois prédatrice sur les jeunes solifuges, mais une fois sub ou adulte, celà change, et elles servent alors de casse croûte....
Les restes proche des terriers permettent d'en apprendre beaucoup sur leur mode alimentaire, un peu comme si on étudiait les "poubelles" devant une maison pour savoir que mange son occupant !!!
Steve