Animalerie vs. ancien salarié

Dans l'affaire qui oppose un ancien employé à une animalerie bien connue, le rôle de l'équipe des Dragons d'Asgard est d'attendre d'avoir toutes les informations et explications possibles avant d'émettre une opinion officielle sur le sujet.

Je rappelle que toute personne soupçonnée d'une infraction ou d'un délit doit pouvoir bénéficier d'une défense avant d'être jugée. Si ensuite condamnation il y a, des circonstances atténuantes peuvent être prises en compte. Malgré certaines photos édifiantes - et choquantes - nous n'avons qu'une vision restreinte, à un moment bien déterminé et dans un contexte pour l'instant indéfini.
Nous rappelons que bien entendu la maltraitance animale, sous toute forme qu'elle soit, nous révolte (nous rappelons qu'elle est, de plus punie par la loi !) et que nous ne cherchons aucunement à défendre des personnes ou des magasins qui s'en rendraient coupable. Nous appelons juste à nos membres la nécessité d'une prise de recul et la recherche de l'objectivité dans ce qui est dit ainsi que la façon dont les faits sont présentés.

Les deux parties s'étant exprimées, nous attendons les résultats de l'enquête diligentée par les services compétents. Aux autorités maintenant de faire le nécessaire pour que la vérité soit faite rapidement. Nous ne manquerons pas de faire un large écho aux résultats de l’enquête ou du jugement lorsqu'ils seront connus.

Merci donc de ne pas ré-alimenter le débat.

Pour information :
Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. Il n'est pas nécessaire que le propos soit calomnieux (donc faux) pour tomber sous le coup de la loi. La présentation des faits doit ne pas être trompeuse.
La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise des personnes non expressément nommées, mais dont l'identification est rendue possible. Autrement dit la reproduction ou la citation de propos diffamatoires constitue une nouvelle diffamation susceptible de poursuites.
C'est une infraction sanctionnée par le Droit pénal de la presse, via une jurisprudence constante, celle de la Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.