Pour avoir accès à l'intégralité des rubriques du forum, présentez-vous !
Bon anniversaire les Dragons de septembre
Pensez à vous inscrire sur la carte des Dragons ! |
|
| Les urodèles d'Europe (en construction) | |
| | Auteur | Message |
---|
Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Les urodèles d'Europe (en construction) Mar 12 Déc 2006, 13:18 | |
| LES SALAMANDRES La salamandre tachetée ou Salamandra salamandra ( Linné 1758) est l’urodèle le plus connu et le plus rependu d’Europe. Sous espèces : S. s.salamandra (France, Est de l’Europe), S. s. terrestris (France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse), S. s. bejarae (Espagne), S. s. almanzoris (Sierra de Gredos, Espagne), S. s. gallaica (Portugal et zones frontalières de l'Espagne), S. s. bernardezi (nord de l'Espagne), S. s. fastuosa (Pyrénées occidentales), S. s. corsica, (endémique à la Corse), S. s. gigliolii (Italie), S. s. longirostris (sud de l'Espagne), S. s. crespoi (sud du Portugal). Elle atteint jusqu’à 20-25 cm de long (un record de 1969 est cité à 31,6 cm). Sa peau lisse et brillante est noire à taches ou à bandes jaune vif. Elle affectionne surtout les milieux forestiers et évite les garrigues méditerranéennes peu ou pas boisées (voir vidéos). Elle passe la totalité de son existence hors de l’eau dans laquelle elle se noierait rapidement si elle n’avait aucun moyen de sortir ; elle ne s’y rend que pour y déposer ses larves en automne, hiver et printemps. (Une caractéristique de ces larves est la présence d’une tache clair à l’interstice de chaque patte).Sous un climat rude, à une altitude élevée par exemple, la « mise bas » peut être considérablement retardée. Les larves éclosent tout de même en temps normal, pendant leur vie « utérine », les plus fortes dévorent les plus faibles et les embryons non éclos, elles peuvent même (pour certaines sous espèces) se métamorphoser à l’intérieur du ventre de la mère, cette dernière mettant au monde de petites salamandre qui mèneront dés la naissance une vie terrestre. Photo 1, Photo 2, Photo 3Particularité : elle possède un puissant venin sécrété par les glandes parotoïdes situées de part et d'autres de la nuque et par des pores situés le long de la colonne vertébrale. Peut être mortel pour les mammifères par ingestion, inoffensif par manipulation: attention de ne pas se frotter les yeux immédiatement après! Protégée en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 Fire salamander, Feuersalamander, Salamandra pezzata, Salamandra común, Salamandra-de-pintas-amarelas, Eldsalamander, Ildsalamander, Ildsalamander, Vuursalamander, Tulisalamanteri, Σαλαμάνδρα Les salamandres noires ou Salamandra atra ( Laurenti 1768) et Salamandra Lanzaï (Nascetti 1988) sont quand à elles peu rependues, elles ne fréquentent que les milieux d’altitude. Elles ne dépassent guère les 15 cm de long et sont les seuls urodèles européens complètement noirs y compris la face ventrale. La salamandre noire ne se laisse pas facilement observer. Elle passe une grande partie de sa vie cachée par exemple sous des plaques en pierre, des bûches ou des racines ou à l’intérieur de fentes dans la roche. Certains individus peuvent être observés lors de fortes pluies mais aussi à l’aube, lorsque le sol est encore humide de rosée. Par temps sec et venteux ainsi qu’au cours de la soirée et des premières heures de la nuit, la plupart des animaux restent introuvables. En basse altitude, l’activité annuelle ne commence que vers le début du mois de mai et dans les montagnes souvent plusieurs semaines après la fonte des neiges. En juin, l’activité s’accentue sensiblement et on peut observer avant tout l’accouplement de ces animaux. Actuellement, on ne dispose pour ainsi dire d’aucune information concernant l’hibernation de la salamandre noire. Comme certaines salamandres vivant dans des climats rudes, elles retardent la « mise bas » jusqu’a métamorphose complète. Ce n’est qu’en 1988 que des études génétiques (réalisées par Nascetti) ont permis de différencier ces deux espèces et qui fut noté en annexe de la convention de berne en 1993 Salamandra atra : Photo 1, Photo 2, Photo 3Salamandra lanzai : Photo 1, Photo 2, Photo3Statut : protégée par l’annexe II de la convention de Berne et enregistrée sur la Red List de L' IUCN en 2002 et protégés en France par l'Protégée en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 Alpine salamander, Alpensalamander, Salamandra alpina, Salamandra alpina, Alpsalamander, Alpesalamander, Alpensalamander, Alppisalamanteri La salamandre à lunette ou Salamandrina terdigidata ( Lacépède 1788) est endémique de la péninsule italienne où elle affectionne basses montagnes, collines boisées, et ravins humides. D’une longueur comprises entre 8 à 11 cm, elle se caractérise par une tache triangulaire claire entre les yeux, quatre orteils aux pattes arrières (hormis le protée, les autres espèce européennes en possèdent toutes cinq) et par sa face ventrale éclatante. Sa peau est mate et sèche, sa colonne vertébrale et ses cotes sont saillantes. Elle peut émettre un venin virulent par les pores de sa peau et on a remarqué que cette espèces est moins soumis à la prédation que d’autres moins colorées. La ponte comprend des œufs reliés par un cordon gélatineux peu visible, la métamorphose des larves est d’environ deux mois. On peut les identifier facilement par leur nombre de doigts aux pattes arrières. Photo 1, Photo 2, Photo 3Statut : protégée par l’annexe II de la convention de Berne(Southern) Spectacled Salamander, Brillensalamander, Salamandrina dagli occhiali, Glasögonsalamander, Brillesalamander, (Zuidelijke) Brilsalamander, Silmälasisalamanteri La salamandrine du Portugal ou Chioglossa lusitanica ( Bocage 1864). Ce genre regroupe une seule espèce endémique du nord ouest de la péninsule ibérique. D’une longueur maximale de 15cm, avec un corps extrêmement allongé, elle est le seule urodèle dont la queue fait une fois et demi à deux fois la longueur du corps qui se séparant facilement de ce dernier (autotomie) mettra quelques semaines à se régénérer mais en une version plus courte, ce qui est unique chez les urodèles ouest européens. Une autre particularité réside dans sa rapidité à se déplacer lorsqu’elle se sent menacée. Sa coloration, avec le dos brun roux, doré, cuivré avec les flancs plus sombres lui vaut outre manche le doux nom de « Gold striped salamander ». La majeure partie de son existence se passe au bord des ruisseaux, dans les parties ombragées et rocheuses, chassant un petit insecte avec sa langue prolactile (voir vidéo). On la trouve de 800 à 1300m d’altitude. C’est un animal assez rare, distribué en petites populations distinctes dans des biotopes particuliers. Photo 1, Photo 2, Photo 3Elle est protégée par un loi en Espagne et est inscrite au red data book de l’ IUCNGolden-striped Salamander, Goldstreifensalamander, Chioglossa, Salamandra rabilarga, Salamandra-lusitânica, Guldstrimmig salamander, Gulstribet salamander, Goudstreepsalamander, Kultajuovasalamanteri
Dernière édition par le Mar 12 Déc 2006, 23:06, édité 1 fois |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mar 12 Déc 2006, 18:36 | |
| Super,cela en interessera plus d'un!Au passage petite faute,tres probablement involontaire vu les rectification apres il y'a marqué salamandra tergidata au lieu de terdigitata,voila bonne continuation! @+ Simon |
| | | Pouf Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2262 Age : 38 Localisation : Lille Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Jeu 14 Déc 2006, 18:31 | |
| Très bonne initiative ! Bon courage, je suis là si vous avez besoin d'un coup de main |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Ven 15 Déc 2006, 10:16 | |
| LES TRITONS (1ère partie) Les tritons crêtés ou Triturus cristatus ( Laurenti 1768) et Triturus carniflex ( Laurenti 1768) sont deux des plus grands tritons vrai d’Europe, ils peuvent atteindre 18 cm de long (pour les femelles, les mâle étant plus petits) et leur longévité est d’une dizaine d’année. Leur face dorsale est noirâtre et le ventre est orange vif ou jaune or marqué de grandes tâches noires. Le mâle arbore en période nuptiale une crête caudo-dorsale découpée. Pendant la saison des amours qui dure de février/mars à juin, leur habitat est constitué de mares assez profondes avec souvent une végétation aquatique, située en plaines, à proximité ou à l’intérieure des forets. Toutefois on peut le trouver jusqu’à 2000m en Europe centrale et orientale. En dehors de la période de reproduction on les trouve plutôt dans des lieux ombragés sous des souches mortes, des grosses pierres, de l’humus ou de la mousse. Ils sont alors peu actifs, ne sortant qu’une partie de la nuit ou par temps humide pour se nourrir. (voir vidéo)Ces deux espèces n’ont été différenciées que très récemment, le Triturus carniflex étant considéré comme une sous espèces du Triturus cristatus. On différencie l’espèce carniflex de par l’absence de blanc sur les flancs et par sa stature moins délicate, il est plus trapu, avec des membres plus grands par rapport à la longueur du tronc, sa crête est aussi plus basse et moins profondément découpée. Leur repartions diffère et est complémentaire à l’exception de certains endroit comme la Suisse où le carniflex a été introduit. Leur écologie étant semblable il s’instaure alors une vraie compétition entre les deux espèces, à l’avantage du carniflex. Triturus cristatus : Photo 1, Photo 2, Photo 3Triturus carniflex : Photo 1, Photo 2, Photo 3L’Europe abrite encore deux autres espèce de tritons crêtés autrefois considérées comme des sous espèces. Il s’agit de Triturus dobrogicus (bassin oriental du Danube) et Triturus karelinii (Balkans et Asie mineure). Le triturus crisrtatus est protégé en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 Crested Newt, Kammmolch, Tritone crestato settentrionale, Tritón crestado, Större vattensalamander, Stor salamander, Stor vandsalamander, Kamsalamander, Rupilisko, Λοφιοφόρος Τρίτωνας, Χτενοτρίτωνας Le triton marbré ou Triturus marmoratus ( Latreille 1800) est l’autre grand triton marbré d’Europe (jusqu’à 16cm). Comme son nom l’indique, sa face dorsale granuleuse est marbrée de vert pomme et de gris foncé, plus ou moins contrasté selon l’individu. Par exemple, les femelle de cette espèce rencontré en péninsule ibérique (sous espèce Triturus marmoratus pygmaeus) sont presque entièrement noires et les marbrure sont quasiment indistincte. Dans tos les cas, ce qui ne change pas est une face ventrale gris noirâtre, mouchetée de petite granulation blanche. Les jeunes et les femelles sont marqués dune ligne vertébrale rouge clair. Les mâles en parure nuptiale arborent une grande crête dorso-caudale à peine ondulée, barrée de noir et de blanc verdâtre. Son habitat de prédilection sont de grandes mares assez profondes ou les canaux, souvent dans des lieux moins arboré que le triton crêté. La femelle pond entre 200 et 400 œufs déposés un par un sur les plantes aquatiques, l’éclosion a lieu au bout de deux à trois semaines et la métamorphose des larves intervient deux à trois mois plus tard. Photo 1, Photo 2, Photo 3Il est protégé par l’annexe III de la convention de Berne et en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 Marbled Newt, Marmormolch, Tritone marmorato, Tritón jaspeado, Tritão-marmorado, Marmorsalamander, Marmorsalamander, Marmorivesilisko Le triton alpestre ou Mesotriton alpestris ( Laurenti 1768), malgré son nom, ne se rencontre pas que dans les Alpes ou en montagne. Il descend jusqu’au bord de la mer. Il affectionne des biotopes aquatiques plus varié que les autres tritons crêtés et marbrés durant la saison des amours (qui peut s’étendre de février à novembre) : trous d’eau, flaques en forêt, petites et grandes mares, ruisseaux de montagnes et lacs pas trop poissonneux. L’eau doit être assez froide et relativement limpide. Mais il est possible de le rencontrer dans des mares souillées et piétinées par le bétail. Jeunes et adultes, en dehors de la période de reproduction, se réfugient sous des souches mortes, des pierres en forêt, de la mousse, à proximité immédiate de l’eau. Ce triton est de taille intermédiaire par rapport aux tritons crêtés et palmés, il est le seul cependant à arborer une face ventrale orange vif ou mandarine dépourvue de grandes taches sombres à tout age et en toute saison. En période nuptiale, le mâle est richement coloré : crête caudo-dorsale basse et rectiligne, noire et blanche, dos bleu cendré, flancs blancs largement et densément ponctué de noir et bas des flancs bleu vif. Photo 1, Photo 2, Photo 3Protégé en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 Alpine Newt, Bergmolch, Tritone alpino, Tritón alpino, Bergvattensalamander, Bergsalamander, Bjergsalamander, Alpenwatersalamander, Alppivesilisko, Αλπικός Τρίτωνας Le triton ponctué ou Lissotriton vulgaris ( Linné 1758) affectionne durant la période de reproduction toutes sortes de point d’eau permanent ou temporaires. On le trouve surtout en plaine bien que l’on puisse l’observer jusqu’à plus de 1000 mètres d’altitude. D’une taille allant de 9 à 11 cm, le mâle en période de reproduction est brun, ponctué de taches sombres, le dos et la queue étant surmontée d’une crête moyenne plus ou moins ondulée selon les sous espèces. Les doigts des pattes arrière sont ornés de palmes aux extrémités arrondies. En phase terrestre, il conserve sa coloration en légèrement ternie, la crête et les palmes disparaissent. ( voir vidéo 1), ( voir vidéo 2) Exclusivement nocturne, sauf par temps d’orage, le Triton ponctué est très discret et se cache sous les pierres et dans la mousse ; d’où il ne sort que par temps pluvieux. Les femelles et les jeunes sont brun jaunâtre avec une face ventrale plus ou moins ponctuée, (surtout la gorge) voir quasiment immaculée. Les jeunes et les femelles sont très difficiles à distinguer du jeune du triton palmé avec lequel ils peuvent coexister. Photo 1, Photo 2, Photo 3Il est protégé en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993 et est inscrit sur le Livre rouge des espèces menacées. Smooth Newt, Teichmolch, Tritone punteggiato, Mindre vattensalamander, Liten salamander, Lille vandsalamander, Kleine watersalamander, Vesilisko, Κοινός Τρίτωνας, Τελματοτρίτωνας |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Ven 15 Déc 2006, 10:18 | |
| LES TRITONS (2ème partie) Le triton palmé ou Lissotriton helveticus ( Razoumowsky 1789), ne mesurant que 7 à 10 cm de long, est l’un des plus petits tritons d’Europe. Il est aisé d’identifier le mâle en parure nuptiale : corps quadrangulaire, crête dorso-caudale basse et rectiligne, palmure sombres aux extrémités pointues triangulaire pour les pattes arrières et présence d’un fin filament noir au bout de la queue qui peut être cassé. Les femelles et les jeunes ressemblent à s’y méprendre à ceux du triton ponctué et même avec une certaine expérience, il est difficile de les distinguer (des batrachologues averti arrivent à se tromper !). C’est l’espèce la plus commune en France. Nocturne, on le trouve dans toute sorte de point d’eau, permanents ou non (sauf rivières et étangs trop poissonneux), en plaine comme en altitude (plus de 2000m dans les Pyrénées) Photo 1, Photo 2, Photo 3Son statut est non menacé mais est protégé par l’annexe III de la convention de BernePalmate Newt, Fadenmolch, Tritone palmato, Tritón palmeado, Tritão-palmado, Trådsalamander, Trådvandsalamander, Vinpootsalamander, Räpylävesilisko Le triton de Bosca ou Lissotriton boscai (Lataste 1879) est un proche parent du triton ponctué. Il se differencie par l’absence de crête dorsale et de palmure même chez le mâle en parure de noce. Son aire de distribution est tout à fait disjointe de celle du triton ponctué mais il peut en revanche cohabiter avec le triton palmé. Sa face ventrale est orange à mandarine avec souvent de grosses ponctuations noires surtout sur les bords, pas de strie sombre traversant l’œil sur le coté de la tête. Le mâle en parure nuptiale ne possède ni filament caudal ni palmures aux pattes postérieures. Comme le triton palmé, il fréquente toutes sortes de point d’eau. Il peut vivre du niveau de la mer jusqu’à 1800m. Photo 1, Photo 2, Photo 3Ce n’est pas une espèce rare, on peut même considéré qu’il n’est pas menacé. Bosca's Newt, Spanischer Wassermolch, Tritone di Boscà, Tritón ibérico, Tritão-de-ventre-laranja, Spansk vattensalamander, Boscas vandsalamander, Spaanse watersalamander, Espanjanvesilisko Le triton italien ou Lissotriton italicus ( Peracca 1898), avec ses 5 à 8 cm, est le plus petit urodèle d’Europe. Il est plus méridional que le triton ponctué avec lequel on peut le confondre. On le distingue par sa plus petite taille, sa face ventrale plus pâle avec des ponctuations souvent plus fines. Le mâle en parure nuptiale est plus aisé à distinguer : absence de crête dorsale et de palmure aux orteils, ce qui ressemble beaucoup au triton de Bosca mais ce dernier est absent d’Italie. Ce petit triton affectionne toute sorte de petits points d’eau mais ces derniers ce retrouvent souvent à sec dès le milieu du printemps, le développement des larves en est réduit à quelques mois. L’espèce ne semble pas s’élever à plus de 1500m d’altitude Photo 1Italian Newt, Italienischer Wassermolch, Tritone italiano, Tritón italiano, Italiensk vattensalamander, Italiensk vandsalamander, Italiaanse watersalamander, Italianvesilisko Le pleurodèle de Waltl ou Pleurodeles waltl ( Michahelles 1830) est le plus gros urodèle européen. La longueur totale chez l’adulte est comprise entre 17 et 30 cm. Cette espèce est très originale. Sa première particularité réside en la présence du huit à dix protubérances alignée sur chacun des flancs coïncidant chacune avec l’extrémité des côtes (particulièrement effilées et aigues chez cette espèce). Lorsqu’un prédateur saisi violemment le corps d’un pleurodèle, les cotes percent les protubérances glandulaires, ce qui peut déjà blesser l’agresseur, mais aussi déversent un « venin » causant de vivent brûlures. Autres particularité, la présence de cales nuptiales chez le mâle à l’instar des grenouilles et de crapauds qui assurent le maintient de la femelle pendant l’accouplement, qui d’après ces observateurs est des plus curieux. Description de Thorn (1969), inspirée de Zeller (1890) : « L’accouplement a lieu dans l’eau est se passe comme suit : le mâle flaire le femelle, se glisse ensuite sous elle, la saisit à l’aide de ses membres antérieurs qu’il recourbe vers le haut au dessus des pattes antérieures de la femelle. L’accouplement peut durer quelques heures à plusieurs jours avec ou sans interruption. Le mâle traîne ainsi la femelle passive sur son dos. Finalement il relâche l’étreinte d’une patte, se retourne et se courbe de façon à placer sa région cloacale devant le museau de la femelle. En appuyant sa tête contre les cotés de la femelle sur l’avant du corps, il se déplace en lui imprimant un mouvement de va et vient. Il dépose ensuite son spermatophore devant le museau de la femelle et fait exécuter à celle-ci une rotation afin que l’ouverture cloacale de la femelle vienne à reposer sur le spermatophore. Le spermatophore du pleurodèle à la forme d’un petit cône gélatineux translucide dont le sommet est surmonté de la masse séminale blanchâtre. Cette masse adhère aux lèvres cloacales de la femelle. Les spermatozoïdes remontent jusqu’à la spermathèque d’où ils féconderont les œufs à leur sortie des oviductes ».La femelle, contrairement à certains urodèles peu prolifique, peut pondre jusqu’à 800 œufs, cette ponte débutant deux jours après la fécondation. L’estivation à lieu à terre où le pleurodèle se réfugie sous les grosses pierres, dans les fissures ou les profondes crevasses de l’argile desséché. Très vorace, il se nourrit d’invertébrés aquatiques. Fait unique (semble-t-il), il peut émettre de faibles coassements, surtout lorsqu’on le saisit. Le genre Pleurodèles comprend deux espèce, l’autre, Pleurodeles poireti (Gervais, 1835), plus petite, occupe les régions non désertiques de la Tunisie et le l’Algérie. Photo 1, Photo 2, Photo 3Sharp-ribbed Newt, Spanischer Rippenmolch, Pleurodele di Waltl, Gallipato, Salamandra-de-pintas-amarelas, Revbenssalamander, Spansk ribbenssalamander, Ribbensalamander, Kylkiluuvesilisko |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Ven 15 Déc 2006, 10:19 | |
| LES EUPROCTES Les euproctes se différencient des tritons « vrais » par la présence de glandes parotoïdes plus ou moins développées selon les espèces, une tête plus allongée, une peau souvent verruqueuse, une queue épaisse et plus ou moins préhensible, l’absence de crête dorsale même chez les mâle en période de reproduction. Enfin, il y a amplexus chez les euproctes, ce qui n’est pas le cas des tritons « vrais » Trois espèces représentent le genre Euproctus, une dans les Pyrénées, une en Corse et une en Sardaigne L’Euprocte des Pyrénées ou Calotriton asper (Dugès 1852) est comme son nom l’indique, endémique de la chaîne pyrénéenne. Avec une longueur de 12 à 16 cm, il est le plus grand des Euproctes. Sa peau est particulièrement râpeuse. Sa coloration va du gris brun au beige sombre avec une bande vertébrale jaune qui s’estompe, surtout chez le mâle, à l’âge adulte. La face ventrale va du jaune rosé au orange pâle plus ou moins marbré. Hormis une coloration moins marquée chez la femelle, le dimorphisme sexuel est peu marqué. On observe tout de même chez le mâle une queue plus épaisse et un mamelon cloacal plus arrondi et longuement fendu. Cette espèce affectionne les vasques des torrents de montagne et certains petits lacs entre 250 et 3000m. Il y passe la quasi-totalité de son existence, à une température de moins de 15°C mais se retire parfois le jour sous les bergs et les pierres. La reproduction débute à la fonte des neiges, la vie au stade larvaire est très longue (de 6mois à 2 ans selon l’altitude). La maturité sexuelle semble être atteinte au bout de deux hivernages. Photo 1, Photo 2, Photo 3Pyrenean Brook Newt, Pyrenäen Gebirgsmolch, Euprotto dei Pirenei, Tritón pirenaico, Pyreneisk bergsalamander, Pyrenæisk bjergsalamander, Pyreneeënbeeksalamander, Pyreneidenvesilisko L’euprocte de Corse ou Euproctus montanus ( Savi 1838) est le seul urodèle avec la salamandre tachetée présent en Corse. Ce triton est endémique de l’île. Il se caractérise par une tête allongée, des glandes parotoïdes bien développé, une peau fine assez lisse en phase aquatique. La coloration va du brun rougeâtre au gris vert. Une ligne vertébrale jaunâtre plus ou moins distincte se dessine sur une partie des individus. D’une longueur totale de 12cm il est dépourvue de poumon et « respire » par sa peau richement vascularisée. On le rencontre dans la plupart des ruisseaux permanents, pourvu que l’eau soit limpide du niveau de la mer jusqu’à 2000m mais sa présence devient fréquente à partir de 500m. Il est beaucoup moins aquatique que l’euprocte des Pyrénées et se rend à l’eau surtout pour se reproduire toutefois il ne s’éloigne pas du milieu aquatique. Photo 1, Photo 2, Photo 3Corsican Brook Newt, Korsischer Gebirgsmolch, Euprotto corso, Tritón de Córsega, Korsikansk bergsalamander, Korsikansk bjergsalamander, Corsicaanse beeksalamander, Korsiskanvesilisko L’euprocte de Sardaigne ou Euproctus platycephalus ( Gravenhorst 1829) est tellement proche de l’euprocte de Corse qu’on à bien du mal à les différencier, sa taille est légèrement supérieure, les glandes parotoïdes sont moins développées et des taches noires bien marquées apparaissent sous la gorge. Il est généralement dépourvu de poumons mais peuvent subsister à l’état de vestiges. Ils possèdent aussi comme son cousin corse un éperon allongé aux pattes postérieures, simulant vaguement un sixième orteil. Lors de l’accouplement et après avoir enserré la femelle avec sa queue, il frotte son propre mamelon cloacal avec son éperon, s’excitant véritablement et provoquant une érection. Le passage du spermatophore se fait par légère pénétration du cône cloacal du male dans celui de la femelle. Ce processus est assez original chez les urodèles pour le noter L’euprocte de Sardaigne se rencontre dans toute sorte de petits plans d’eau du niveau de la mer jusqu’à 2000m et supporte des eaux plus chaudes que les autres euproctes. On le rencontre plus souvent à partir de 1000m. Photo 1, Photo 2Sardinian Brook Newt, Hechtkopf-Gebirgsmolch, Euprotto sardo, Tritón de Cerdeña, Sardinsk bergsalamander, Sardinsk bjergsalamander, Sardijnse beeksalamander, Sardinianvesilisko |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Ven 15 Déc 2006, 10:20 | |
| LES HYDROMANTES Les hydromantes sont parmi les urodèles les plus originaux d’Europe. La famille à laquelle ils appartiennent, les Pléthodontidés, comprend environ 225 espèces repartie en 26 genres. On dénombre seulement un genre en Europe, 2 espèces en Italie et en France et 4 en Sardaigne. Les Pléthodontidés sont remarquables à plus d’un titre : absence de poumons, présence chez les adultes d’un sillon glandulaire qui s’étend de la narine à la lèvre supérieure, leur langue est dite « bolétoïde », c'est-à-dire terminée par une masse charnue recouverte d’une sécrétion adhésive qui peut être projetée à une distance égale à la longueur de l’animal. Les hydromantes «d’Italie» ou Speleomantes ambrosii (Lanza 1954) et Speleomantes italicus (Dunn 1923) ont l’allure d’une petite salamandre allongée, de 10cm environ. La couleur va du brun au roussâtre en passant par le bronzé le tout plus ou moins marbré. Leur queue est cylindrique et préhensible. Les jeunes comme les adultes étant dépourvu de poumons, la respiration s’effectue par la peau et les muqueuses de la bouche. On les a cru pendant longtemps vivipares mais il est prouvé depuis peu que la femelle pond une dizaine d’œufs qui sont déposés dans des fissures humides ou sous la mousse, ces urodèles ne se rendant jamais à l’eau. Les « nouveaux nés » mesurent de 2 à 4cm et ressemblent à leurs parents. Leurs narines sont plus développée et présente un petit tentacule dont le rôle n’a pas été encore défini. On les rencontrent du niveau de la mer jusqu’à 2000m ils ne sont actifs que la nuit recherchant de petits arthropodes sur les parois qu’ils capturent grâce à leur langue. Ils peuvent escalader des parois verticales grâce à leurs doigts élargis et à leur queue préhensible, l’humidité de leur corps jouant le rôle de ventouse. Potentiellement menacés, les hydromantes semblent maintenir leurs effectifs à un niveau convenable. - Speleomantes ambrosii : Photo 1, Photo 2Ambrosi's Cave Salamander, Ambrosis Höhlensalamander, Geotritone occidentale, Speziagrottsalamander, Ambrosigrottensalamander - Speleomantes italicus : Photo1, Photo2Italian Cave Salamander, Salamandra cavernicola italiana, Italienischer Höhlensalamander, Geotritone italiano, Italiensk grottsalamander, Italiensk hulesalamander, Italiaanse grottensalamander, Italianluosalamanteri Les hydromantes de Sardaigne ou Speleomantes genei ( Temminck et Schlegel 1838), Speleomantes imperialis (Stefani 1968), Speleomantes flavus (Stefani 1968), Speleomantes supramontis (Lanza, Nacsetti, Bullini 1986) étaient depuis encore peu considérées comme des sous espèces de l’hydromantes de Sardaigne. Ce n’est qu’en 1986, après étude biochimiques qu’elles ont été élevées au rang d’espèces distinctes. Ces hydromantes se différentient des « Italiennes » par une taille légèrement supérieure, une coloration souvent plus uniforme et surtout par des orteils aux extrémités tronquées, comme si ils avaient été coupés. L’écologie de ces hydromantes est très proche de celle d’Italie. Elles fréquentent en effet les substrats rocheux et ombragés, ne sortent que la nuit et se réfugient dans de profondes crevasses ou des grottes durant l’hiver. Elles ne se rendent jamais à l’eau. La femelle pond une dizaine d’œufs dans une fissure, l’incubation (surveillée par la mère) peut durer un an. Les nouveaux nés sont une réplique miniature de leurs parents. - Speleomantes genei : Photo 1, Photo 2Sardinian cave salamander. - Speleomantes imperialis : Photo 1, Photo 2Imperial cave salamander. - Speleomantes flavus : Pas d'image Monte Albo cave salamander. - Speleomantes supramontis : Photo 1, Photo2Supramonte cave salamander.
Dernière édition par le Dim 17 Déc 2006, 18:47, édité 1 fois |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Ven 15 Déc 2006, 10:22 | |
| LES PROTEES Le protée anguillard ou Proteus anguinus ( Laurenti 1768) appartient à la famille des protéidés. Sa tête est grosse et allongée, surmontée de trois grandes paires de branchies rouges, ses yeux invisibles sont cachés sous la peau et sont non fonctionnels, ses pattes antérieures sont munies de trois doigt seulement et les postérieures de 2 orteils, son corps allongé est totalement dépigmenté. Mesurant jusqu’à 30cm, il doit sa morphologie irréelle à une adaptation poussée à la vie exclusivement cavernicole qui se traduit aussi par une néoténie absolue. Il est le seul vertébré européen à passer la totalité de son existence dans l’obscurité. Seules quelques grottes d’une région côtière comprise entre le nord Ouest de l’Italie et Dubrovnik en Yougoslavie hébergent cet animal extrêmement rare. La reproduction de cet animal a été étudiée en détail par une équipe du CNRS qui réussit l’élevage du protée dans la grotte laboratoire de Moulis, dans les Pyrénées ariégeoise. La femelle peut pondre jusqu’à 500 œufs au total en une vingtaine de ponte sur un mois. Elle les fixe à la paroi inférieure d’une pierre ou d’une fissure et garde sa ponte en repoussant les intrus jusqu’à l’éclosion. Les larves mesurent 2 cm à la naissance et sont plus ou moins pigmentée, les yeux sans paupières sont normalement développés. Une croissance lente les entraîne à la maturité sexuelle vers l’age de 12 ans. La femelle est capable, dans des conditions défavorables, de retenir son œuf pendant plusieurs années donnant naissance à un ou deux protées d’une douzaine de centimètres tout à fait formés. Sa longévité pourrait dépasser les trente ans. Photo 1, Photo 2Olm, Grottenolm, Proteo, Proteo, Olm, Hulepadde, Grottenolm, Olmi Sources texte :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sources photos :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sources vidéos :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sources dessins :
Virginie&Chris |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Sam 16 Déc 2006, 19:57 | |
| Salut,ce ne serait pas Speleomantes maintenant plutot?Car il me semble qu'elles ont été detachées du genre hydromantes,il y'a aussi des hydromantes en californie il me semble,donc il serait probable qu'elles en aient été detachées.. @+ SImon |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Sam 16 Déc 2006, 23:57 | |
| Mon vieux bouquin parlant de Speleomantes et les sites web plus récent (amphibiaweb.... et sites changeant leur bases de données en fonction de la réactualisation des genres) parlant d'Hydromantes, j'avais plus pensé à un rattachement à ce genre. |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Dim 17 Déc 2006, 15:53 | |
| Le mien est Le guide herpéto aux editions Delachaux et niestlé,editions de 2004 "Les especes d'Europe( Speleomantes) sont fortement apparentées aux salamandres a pieds palmés de la Sierra Nevada de Californie et etaient regroupées dans le même genre Hydromantes jusqu'à trés recement." Voila,apparement c'est relativement recent |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Dim 17 Déc 2006, 18:49 | |
| Purée, je n'avais pas confiance en mon bouquin mais il me semble bien que tu aies raison Corrigé |
| | | Pouf Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2262 Age : 38 Localisation : Lille Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Dim 17 Déc 2006, 20:50 | |
| Ouep, en effet, ce sont bien des spéléomantes. |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mar 19 Déc 2006, 19:18 | |
| D'ailleur est ce que un de vous a dèja vu une spéléomante en vrai,et sinon est ce que quelqu'un saurait trouver une repartition precise des speleomantes en sardaigne et en italie,voir meme coté français si possible?Car une tache rouge sur la sardaigne sa me donne vraiment pas l'endroit! |
| | | Pouf Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2262 Age : 38 Localisation : Lille Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mar 19 Déc 2006, 23:05 | |
| Je n'ai pas encore eu la chance d'aller dans ces coins là... Mon bouquin indique pour :
Speleomantes ambrosii une répartition au N-O de l'Italie, entre La Spezia et Carrare.
S. strinatii au S-E de la France (Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence) et en Italie à l'O de La Spezia. (Sous pop française S. s. strinatii).
S. italicus dans les zones montagneuses du N de l'Italie.
S. flavus au N-E de la Sardaigne, entre Siniscola et Lula, dans le Monte Albo, district de Nuoro.
S. supramontis à l'E de la Sardaigne, golfe d'Orosei à l'intérieur des terres : Orosei, Dorgai, Oliena, Orgosolo et Baunei (District de Nuoro).
S. imperialis au S-O de la Sardaigne, entre Gairo Taquisara, dans la province de Nuoro, Villasalto et Villaputzu, dans la province de Gagliari; au sud de la répartition de S. supramontis.
S. genei au S-O de la Sardaigne uniquement, aux alentours de Domusnovas, village du district de Cagliari.
Dernière édition par Pouf le Ven 22 Déc 2006, 16:33, édité 1 fois |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mer 20 Déc 2006, 13:27 | |
| Faudrais que je me prevoie un petit safari photo dans ces coins la a l'avenir,dans les alpes vu que c'est pas loin,peut etre au printemp!A propos est ce que quelqu'un a deja vu des salamandra atra en vrai?J'ai beau etre allé dans les alpes bon nombre de fois jamais pu en observer.. |
| | | Virginie&Chris Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2946 Age : 50 Localisation : Mondeville (14) Emploi : Assistante vétérinaire et Techn. de labo Loisirs/Humeur : Sport, BD et terrariophilie Date d'inscription : 24/04/2006
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mer 20 Déc 2006, 14:11 | |
| Bah non , on a vu ni Speleomantes, ni S. atra , efin d'un autre côté on est pas allés là où elles vivent (par contre HWall a dû en voir lui, compte tenu du nombre d'amphibiens qu'il a photographiés^^) Si tu es chanceux, Sim, n'hésite pas à nous détailler ton "périple", ça permettra peut être à d'autres d'observer aussi ces amphibiens |
| | | Sim01 Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 658 Age : 35 Localisation : Belley(01) Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Sam 23 Déc 2006, 13:51 | |
| J'essaierais d'y aller ce printemp si j'ai le temps,sinon pour l'instant j'ai prevu de partir un peu en corse cet été pour pouvoir observer l'herpetofaune,quand j'y suis allé je devais avoir 12 ans ,il me semble que j'avais trouvé un discoglosse(petite grenouille noire avec des points Blancs?) et quelques tarentes... |
| | | Pouf Gardien Vigilant de L'Ordre des Chevaliers-Dragons
Nombre de messages : 2262 Age : 38 Localisation : Lille Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Sam 23 Déc 2006, 16:24 | |
| Une grenouille noire avec des points blancs ? je vois vraiment pas... |
| | | Thorrshamri Fondateur du Forum - INDISPONIBLE
Nombre de messages : 30799 Age : 52 Localisation : Caen (14),Northmannland Emploi : Eleveur amateur de geckonidés rares Loisirs/Humeur : Distributeur officiel du coup de marteau dans la gueule Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) Mer 12 Mar 2008, 05:59 | |
| Phrynohyas? On attend la suite du travail de Virginie et Chris avec impatience ______________________________________________________________________La Nature ne s'arrête pas aux vitres d'un terrarium. |
| | | lito Allié des Dragons pour une terrario durable et responsable
Nombre de messages : 2943 Age : 31 Localisation : chapelle en belgique Emploi : bachelier en biologie Loisirs/Humeur : terario Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: l étang Mer 12 Mar 2008, 14:29 | |
| dans mon étang les tritons crèté reste toute l anné dedans surement parce que je les nouris de temps en temps et parfois je trouve des salamandre au bord. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les urodèles d'Europe (en construction) | |
| |
| | | | Les urodèles d'Europe (en construction) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|