Rappel du premier message :je dédie ce post à Didier qui m'a pas mal conseillé pour cette déstination sans qui je serais certainement parti un peu à l'aveuglette
16 heures sur la routes menant à Régina qui va jusqu'au Brésil... pas si loin...
un gout de bout du monde, la pluie a cessé de tomber et l'asphalte noire brille et fume comme si je roulais sur un sol volcanique
fenetres ouvertes, on sent la lourde chaleur humide qui embue tout et me rapproche de la foret
elle me tend les bras, je la vois défiler de chaque cotés de la route
une route sinueuse qui traverse les criques, les rivieres...
je franchis le pont en bois de la Comté sous une pluie qui s'est de nouveau réveillée
le programme que je me suis fixé se déroule dans ma tête
canoé pour explorer les rivieres et les petites criques, nuits en forets, hamac insectes, serpents...
les gros nuages gris et noirs percent parfois pour laisser voir un ciel bleu loin, très loin...
le brouillard à présent se leve sur la route, on ne voit plus rien
je regarde déjà les bas cotés pour tenter de voir un reptile mais rien
ce soir, nuit en carbet, hamac et demain...
demain, départ pour la foret que je n'ai jusqu'ici que caressé du regard
vlà pour l'entrée en matiere les aminches...
9h et "quelques"... déjà une chaleur étouffante, pas loin de 30 degrés déjà
en route pour Roura puis la montagne de Kaw près d'un magnifique marais, réserve nationjnale la 2e de france par sa superficie...
la voiture s'arrete après 60km de route sinueuse et particulierement rock n roll au pied de la montagne favard...
je fais 30m dans la foret et je rebrousse vite fait chemin, déjà plus de 20 moustiques se sont gorgés de mon sang... à ce rythme là, je serais exangue au bout de 4h...
après un copieux aspergeage de produit mloustiques, j'avance dans la foret mal balisée assailli de petits insectes curieux de ma nouvelle odeur cherchant vainement un endroit vierge pour s'y désalterer...
ma veste de treilli est d'un grand secour puisque les moustiques qui, je l'apprendrais plus tard sont parmis les plus nombreux et les plus agressifs de guyane à cet endroit (allez savoir pourquoi...) arrivent à surmonter leur aversion pour le 5 sur 5 tropiques et me piquent au visage, dans le dos, sur les moindres partioes du corps qui affleurent sous les vetements et, à peine une minutes dans cette foret...
et toujours les moustiques qui me tournent autour, si il n'y avait pas tant de jolies choses, je partirais bien vite tant je me fais dévorer
sur le visage j'ai déjà une quinzaine de piqures... je regrette de ne pas avoir acheté ce chapeau avec moustiquaire vendu chez "nature et découvertes" ouh! que je regrette...