Puceron
Généralités
Nom latin: Aphis fabae Scopoli (puceron noir), Acyrtosiphom pisum Harris (puceron vert)
Nom français : pucerons
Non anglais : Black bean aphid (puceron noir), Bean aphid, Beet leaf aphid .
Nom allemand : Schwarze Bohnenblattlaus, Schwarze Rübenblattlaus (puceron noir)
Les pucerons, appelés aphidiens par les scientifiques, sont des insectes de petite taille, vivant en colonie sur les plantes et munis d'un appareil piqueur et suceur pour se nourrir de sève.
En horticulture, ils sont considérés comme nuisibles et sont parfois combattus à l'aide de leurs prédateurs naturels, les coccinelles.
Certaines espèces de fourmis peuvent en réaliser l'élevage, elles se nourrissent du miellat excrété par les pucerons.
Ils sont classés dans l'ordre des Homoptères (qui signifie en grec « Ailes semblables »). Les individus ailés présentes quatre ailes délicates transparentes, repliées en toit sur l'abdomen au repos, la paire postérieure beaucoup plus petite que la paire antérieure. Beaucoup de pucerons ne sont pas ailés. Ils se reconnaissent tous à leur corps rebondi, aux pattes et aux antennes longues et fines, et à deux appendices en forme de verrues ou de tubes selon les espèces à l'extrémité de leur corps. Ces cornicules, comme les appellent les savants, servent à sécréter un liquide sucré, résidu de la digestion de la sève, fort apprécié des fourmis.
Description
Le corps est trapu, environ 2 mm de long, noir mat. Les ailés sont plus allongés, la tête et le thorax sont noir brillant. Les antennes ne dépassent pas 2/3 de la longueur du corps. Les femelles (ovipares) ont des tibias postérieurs renflés caractéristiques
Reproduction
Le pucerons ont une reproduction très spécial (parthénogenèse) ce sont presque toutes des femelles. Les males voient leur population s’accroît avec l’arrive des températures + fraîche. La façon la plus simple pour avoir un élevage constant c de maintenir une température entre 20 et 25 degrés pour faire un cycle continue.
Autre particularité du pucerons le miellat (déjection très sucrée) attention alors au problème de diabète chez les animaux.
La composition du miellat est de : glucose à 90% et des acides aminés
Les pucerons passent l'hiver sous forme d'œuf. Dès les premiers beaux jours, sortent de ces œufs des femelles sans ailes, appelées fondatrices, qui donnent naissance directement à de jeunes larves. Chacune pouvant accoucher de trente à quatre-vingt jeunes, toujours des femelles, se reproduisant dès l'âge de huit à dix jours, les colonies peuvent connaître une croissance exponentielle et envahir très rapidement les cultures en l'absence de régulation naturelle. Dix générations de femelles sans ailes peuvent se succéder : la descendance théorique d'une femelle fondatrice au bout de quelques mois serait des milliers de milliards d'individus (30 à la puissance 9).
Quand la colonie est devenue trop nombreuse sur la plante, ou qu'il est temps de migrer vers une nouvelle espèce nourricière, des femelles ailées apparaissent. Les pucerons se disséminent ainsi, et chaque femelle ailée donne naissance à de nouvelles larves vivantes, sans ailes, mais toujours des femelles. A l'automne, quand la nourriture se fait de plus en plus rare et que la température commence à baisser, une nouvelle génération de femelles ailées apparaît. Elles donnent naissance à une génération de mâles et de femelles ailés, qui s'accouplent normalement. Durant tout le cycle annuel, qui peut comporter de nombreuses génération, c'est la seule fois qu'intervient une reproduction croisée. Les femelles fécondées pondent alors des œufs destinés à passer l'hiver qui donneront naissance aux nouvelles femelles fondatrices. Ces oeufs sont particulièrement gros et bien protégés. Le puceron du pommier en pond de 6 à 14, celui du chou de 2 à 4 seulement.
Ce cycle est encore plus compliqué chez certaines espèces, en particulier celles qui provoquent des galles.
La forte capacité d'expansion des populations de puceron est due à la succession de femelles parthénogénétiques (se reproduisant sans fécondation par un mâle) et vivipares (donnant naissance à des petits vivants sans passer par le stade de l'oeuf). Avec beaucoup de patience et un peu de chance, on peut observer la naissance d'un puceron sortant de l'extrémité abdominale de sa mère, alors que celle-ci pompe tranquillement la sève nourricière sur son rameau.
Quand la colonie est devenue trop nombreuse sur la plante, ou qu'il est temps de migrer vers une nouvelle espèce nourricière, des femelles ailées apparaissent. Les pucerons se disséminent ainsi, et chaque femelle ailée donne naissance à de nouvelles larves vivantes, sans ailes, mais toujours des femelles. A l'automne, quand la nourriture se fait de plus en plus rare et que la température commence à baisser, une nouvelle génération de femelles ailées apparaît. Elles donnent naissance à une génération de mâles et de femelles ailés, qui s'accouplent normalement. Durant tout le cycle annuel, qui peut comporter de nombreuses génération, c'est la seule fois qu'intervient une reproduction croisée. Les femelles fécondées pondent alors des œufs destinés à passer l'hiver qui donneront naissance aux nouvelles femelles fondatrices. Ces oeufs sont particulièrement gros et bien protégés. Le puceron du pommier en pond de 6 à 14, celui du chou de 2 à 4 seulement.
Ce cycle est encore plus compliqué chez certaines espèces, en particulier celles qui provoquent des galles.
La forte capacité d'expansion des populations de puceron est due à la succession de femelles parthénogénétiques (se reproduisant sans fécondation par un mâle) et vivipares (donnant naissance à des petits vivants sans passer par le stade de l'oeuf). Avec beaucoup de patience et un peu de chance, on peut observer la naissance d'un puceron sortant de l'extrémité abdominale de sa mère, alors que celle-ci pompe tranquillement la sève nourricière sur son rameau.
Les premiers naturalistes étaient très perplexes devant des animaux qui se reproduisaient si vite sans qu'ils puissent voir le moindre accouplement, à une époque où la génération spontanée commençait seulement à être remise en question. Réaumur avait étudié ces insectes au début du XVIIIe siècle et n'avait pu résoudre la question ; mais il avait donné la méthode pour y parvenir. Il fallait isoler un petit dès sa naissance pour observer si, parvenu à l'état adulte, il se reproduisait sans aucun contact avec ses congénères.
Charles Bonnet, citoyen de Genève, parvient en 1740, à l'âge de 20 ans, à mener cette expérience à son terme. Il isole un puceron du fusain qui donne finalement naissance à 95 petits. La reproduction virginale (que les savants ont depuis rebaptisé bien moins poétiquement parthénogenèse) des pucerons est prouvée, et va susciter de nombreux débats chez les scientifiques comme chez les philosophes du siècle des Lumières.
Réaumur déclare que la reproduction des pucerons est peut-être « la plus grande singularité que l'histoire naturelle nous ait fait voir jusqu'ici, une singularité intéressante pour les physiciens, et même pour les métaphysiciens, et très propre à justifier l'emploi du temps passé à observer les plus petits insectes ».
Pourtant, même s'ils peuvent pulluler, les pucerons restent bien moins nombreux que le laisse prédire leur natalité explosive. C'est qu'ils se heurtent à deux limites : la nourriture disponible fournie par les plantes, et le cortège des êtres vivants qui vivent à leurs dépens.
Culture des pucerons
Prendre des copeaux de pins. Laissez tremper une journée pour bien les imbiber. Dans des jardinières, on sème des petits pois fourragers dans ces copeaux.
(On prend des copeaux plutôt que de la terre pour éviter d'amener les insectes ou les vers qui s'y trouveraient.)
Dès que les petits pois ont germé, on place la jardinière à côté d'une autre déjà contaminée par des pucerons ou on fait un prélèvement avec une branche contamine (on dépose les pucerons sur nos plants avec l’aide d’une brosse a dent par exemple )
Si l'on regarde de près une tige de ces petits pois, on s'aperçoit bien vite du nombre impressionnant de pucerons.
On peut ensuite couper la tige pour donner à manger aux dendrobate
La plante convenant le mieux à l'élevage des pucerons est la fève des marais ( Vicia faba L.). Afin de réaliser les semis, nous avons utilisé des petits pots carrés (dimension :8 cm X 8 cm et 7cm de hauteur). Deux graines sont semées par pot. Il faut veiller à ce que chaque graine soit recouverte de + 1 cm de terreau ou de copeaux de pins.
Les pucerons élevés sur cette plante sont les gros pucerons verts du pois (Acyrtosiphom pisum Harris), et qui se laissent choir facilement de la plante dés qu'on les brosse.
Un autre puceron, noir (Aphis fabae Scopoli), peut lui aussi vivre sur la fève mais il s'y accroche fermement et est donc moins convenable pour l'élevage.
L'infestation des fèves se fait quand les plantes ont : + 4 cm, soit autour d'une semaine après le semis. Les pots infestés doivent être régulièrement arrosés de façon à ce que le terreau reste toujours humide et placés dans un endroit bien éclairé mais pas trop chaud.
La récolte peut débuter une semaine après l'infestation. Si l’on veut prolonger l’élevage, les semis doivent être réalisés régulièrement, trois fois par semaine, afin de disposer d'un assortiment de plantes prêtes à être infestées, de plantes sur lesquelles se multiplient des pucerons et enfin, de fèves abondamment infestées pour récolter des pucerons qui serviront à ré-infester des nouvelles plantes et à nourrir les coccinelles. La nourriture artificielle était destinée à simplifier l’élevage.
Les pucerons sont récoltés en secouant légèrement les fèves de manière à faire tomber les pucerons dans un récipient; on peut également couper les tiges puis les brosser au pinceau
Principaux problèmes
Le pucerons est une espèce très envahissante (sachant que 24 heures suffisent pour qu’un œuf passe a l’adulte mature) une femelle peut donner naissance a 1 million de jeunes en une semaine, ça donne matière à reflextion...
Le plus dur concernant les graines de fèvesou de pois est de trouver des graines nont traitées (surveiller pes paquest a l'achat la mention est obligatoire)
Attention : certains pucerons vivant sur des lauriers sont toxiques de par la sève qu'il ponctionnet dasn les plantes sur lesquelles ils vivnet, ne surtout pas employer ces pucerons ni ceux trouvé a proximité de lauriers.
Fiche réalisée par philippeb 93 et
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