Rappel du premier message :Bonjour,
Pour compléter un peu plus précisément un sujet mis dans un autre poste, que je ne souhaitais pas poursuivre car mis dans une section photo, je souhaite par cet écrit clarifier un peu certaines choses, souvent mélanger à tort et à travers....
J’en profite pour faire une rapide parenthèse....
- pas de jugement sur les choix de chacun.....La polémique ou les choix de chacun ne sont pas les objectifs recherchés de ces quelques lignes !
- je ne fais que tenter d'expliquer un peu mieux le pourquoi du comment des prix dans sa globalité, afin de clarifier les choses de façon objective, même si j'ai bien entendu mon avis perso et ma propre "expérience" d'élevage qui va influencer nettement l'une ou l'autre remarque, donc ne pas tout prendre au pied de la lettre....
Le prix d'un viridis....
ha ce sujet énerve certains et en agace parfois plus d'un...
Souvent parce que le sujet n'est pas vu dans sa globalité, d'où le temps que j'ai pris à tenter d'expliquer un peu mieux ce qui peu, dans les grandes lignes, influencer le prix d'un Morelia viridis, et ce en-dehors des influences économiques actuelles qui joue parfois un rôle dans la vente de certains sujets (pro ou particulier).
Avant tout, il faut déjà comprendre d'où vient et où vie un Morelia viridis avant de réfléchir à une quelconque notion de prix.
Son air de répartition est au final très limité, souvent insulaire, dont les biotopes sont pour la plupart menacés, à très fortement menacé (culture, urbanisme, monté des eaux....)
Quand aux localités, elles vivent souvent sur de minuscule île et sont donc très menacé au moindre changement d'activité humaine ou climatique....
On peu citer la localité biak, Kofiau, Aru tout doucement...yapen, etc etc dont elle porte bien entendu le nom de l'île sur lesquelles elles vivent.
Globalement, les souches sauvages se raréfie, les souches N.C se détériorent et se mélanges...les protections (lois Indonésiennes) augment et la législation devient plus dur aux importations (ex à présent, les imports d'adultes sauvages sont normalement interdite...mais pas encore très respecté par tous.....ni par les acheteurs d'ailleurs, sans commentaire....
)
Bref, la demande moniale augmente (Europe très peu à présent, surtout par rapport aux US, Asie, Russie....), mais l'offre très peu, donc les prix ne baisse que rarement et que dans certains cas bien précis (nature du sujet et localité, voir plus loin)
Il y a donc divers niveau de tarif, et le rôle de l'offre et de la demande joue pleinement son rôle, comme pour toute toute chose commerciale, et le lieu d'achat rajoute encore au prix final (revendeur pro en magasin ou non, particulier, achat revente, bourse....)
Ensuite, de façon plus générale, on retrouve :
- avant tout, le sexe (si sexé...ce qui veut dire âgé puisque non sexable à la naissance)) et surtout la localité...
Un biak, ou un sorong vert sans beaucoup de bleu sur le corps n'aura pas le prix d'un cyclops ou d'un merauke pure souche....Une femelle sexé sera plus chère qu'un mâle...
Mais là aussi c'est très variable...un biak désigner type HY à 70 % mini plus sera plus onéreux qu'un Merauke sans ligne blanche continu et quasi vert uniforme....
Donc il est difficile de cataloguer l'ordre de valeur, car des effets de mode peuvent aussi rajouter de la complexité, selon les années, dans la valeur d'un individu. (mode du vert, du bleu, des ponctuations etc etc).
Je vais tout de même le tenter, en regroupant par catégorie, mais la liste n'est pas exhaustive, c'est un simple résumé dans les grandes lignes c'est tout.
- Vraie N.C démarré, pure souche garantie, véritable éleveur Europe
Les plus chère, les plus durs à trouver, quasiment jamais bradé (sauf moche et mal fichu !) et pour cause !! , long suivis, coût important de démarrage, de suivis des reproducteurs de pure couche, obtention de repro à partir de sujet eux même née N.C, donc mini 4/5 ans avant d'obtenir une ponte viable.
- N.C non démarré, souvent très présent en bourse à prix cassé...Egalement parfois racheter et revendu sans trop de suivis entre....
soucis évident, souvent très (trop) jeune, pas encore mué plusieurs fois ni pris de repas régulier....c'est donc la loterie à l'achat....
- viennent les "pseudo née N.C", C'est à dire née en captivité certes, mais à partir de femelle gravide d'import directe de chez dame nature....
Là on retrouve des occasions de localité rare, parfois des prix très bas selon les localités commune ou non (puisque pas de fraie d'élevage, logique) mais en même temps, on trouve du pire comme du meilleurs, tout dépends de la façon dont la ponte est géré et par qui...donc prix très variable.
Avantage à noter, sujet sain comme du 100 % N.C véritable, mais pareil avec du F1 véritable...
- le F1 véritable....je le sépare volontairement de celui du haut...car un peu différent, cette analyse ne sera pas partagé par tous je le sais, mais bon après tout c'est mon texte (
) dont je procède ainsi et je sépare les deux !
Ici, ce sont des sujets d'imports, mais de ferme (donc souvent importé juv) qui par la suite, après avoir grandis en captivité, sont reproduis...donc c'est une base génétique saine, mais sans les ennuis du sauvage ni les éventuelles dégradations génétique de certains sujets N.C dont des mélanges de localité ont pu être faite.....
- sujet d'import de ferme véritable, née en ferme avec suivis, soit de femelle sauvage soit en repro interne (de plus en plus courant) avec incubation et démarrage de juv en ferme.
Bonne qualité pour certains, avec chance de tomber sur des sujets particuliers, plus facilement qu'avec du N.C de plusieurs générations, mais il faut tut de même avoir un peu de connaissance car le risque est présent (maladie, soucis divers) donc il faut pouvoir gérer.
- enfin les imports directs, la loterie...utile pour obtenir certaines localités destiné à la repro N.C, ou à régénérer une souche, mais très déconseillé à des débutant ou juste pour avoir un sujet isolé...car potentiel de maladie et de soucis important, sujet souvent non acclimaté et prélevé dans la nature directement, âge incertains, bref...pas top.
Enfin, quelques points pour clôturer le sujet d'explication.
La spéculation des prix existe bien entendu....les influences économiques également (conjonctures).
c'est surtout vraie pour les designers (qui ne sont pas à proprement parlé des phases, mais un suivis sur le long terme pour fixer certaines particularités de la robe, donc oui, forte consanguinité, faible repro, taux de mortalité élevés...et sujets physiquement incroyable, pour ou pas importe peu dans ce sujet.
Les prix grimpes car faire des vraies designers (différent de l'out cross, c'est à dire repro entre localité) est chose difficile et onéreuse, et nécessite du temps, des années et des années de travails avec des coûts importants.
ex HY blue ligne chez les sorong, ou les moyo, les antartic blue....bref, toute la famille des high blue, des calico, des High yelow et cie....
Là on parle souvent de milliers d'euro pour un seul juv....
Quelques mots sur la vie en terra des Morelia viridis....
Clairement, les évolutions technique permettent de grande avancés à ce jour, et des tarifs abordable (et c'est tant mieux) en particulier pour les localités dite parfois faussement "courantes".
faussement car en exemple très concret, les biak sont dit "courant", commun même....et peu chère, mais dans la nature, ils ont actuellement dans un des biotopes les plus menacé de tout les Morelia viridis, c'est un paradoxe "positif" influencé par les nombreuses repro en ferme et en captivité qui compense la rareté de cette localité à l'état sauvage, car on en trouve de moins en moins sur l'île, selon une info terrains de mai dernier obtenu par l'intermédiaire d'un contact locale (ferme d'élevage).
Cela toutefois ne définit pas encore complètement le prix d'un sujet !!! et non !
C'est plus complexe que cela....
Car aucun sujet n'étant identique, et souvent ils sont même différent des parents (la robe peu pour certains "sauter" une génération), les prix varient donc selon le potentiel de chacun forcément...
Type de dessin, netteté des lignes, spot (blanc, jaune, répartition), intensité des couleurs etc etc.
Et se rajoute aussi le fait que malgré tout, leur maintiens n'est pas aussi simple que de maintenir une elaphe....et perdre cela de vue trop rapidement pour je ne sais quel raison idéologique ou autre esprit de critique serait une grande erreur...constaté pour ma part au quotidien.
Mais je suis d'accord sur un point, née N.C et démarré correctement, ils ne sont pas en sucre non plus.
Il suffit juste être sérieux, avoir un projet sur le long terme, bien se préparer et surtout bien choisir son sujet et le lieu où il sera acheté....
Car parfois, même si née N.C, une simple erreur de paramètre et hop problème de mue...problème respiratoire, stress, anorexie...tout cela existe…
C’est al réalité vécu au quotidien par les détenteurs de Morelia viridis, née N.C ou non….
Et je ne parle là même pas de la partie reproduction…
Alors que c'est justement la repro qui détermine la valeur de l'espèce en N.C....
Et donc, au sujet de la reproduction.....
Pour se convaincre de la valeur d'un jeune sujet de Morelia viridis....
Essayer donc pour voir de faire chez vous et sur le long terme un élevage de Morelia viridis...
Je dis bien « ELEVAGE » et pas juste une simple détention d'un sujet isolé née N.C bien démarré...
Ce qui en fait n'a rien à voir.....
Moi même n'ayant pas encore fait de cycle complet (juv ayant fait des jeunes ayant à leur tout fait des jeunes) et malgré des années de pratiques avec plusieurs sujets, de divers origines (juv ou non, N.C, f1, ferme…), je ne me considère pas encore après des années de pratiques comme un véritable éleveur.
Pour en revenir aux prix…
Les prix paraissent encore élevés de façon injustifié pour certains ??
Alors c'est simple....
Investisser donc dans des reproducteurs juv, faite les grandirent durant des années, ayez des frais de maintiens et de suivis de cette élevage, des bacs corrects, investissez dans un incubateur pro de qualité, subissez les pertes d'adultes lors de la repro, les pertes de la ponte, les pertes des juv à la pelle parfois...la faiblesse des pontes avec une seule femelle...
Après toutes ces étapes de franchis, et quelques milliers d'euro de dépenser, on verra ensuite si vous souhaiteriez encore les brader à 100 € pièce ou moins...
Et le tout avec les 10 repas de fait mini, des mues correct, mangeant de la souris congelé sans rejets et sans gavage....
croyez moi, c'est fort peu probable que vous le fassiez à ce tarif....
A ce sujet de la repro, un autre point ignoré par beaucoup d'entre vous....
On ne peu pas mettre en repro la même femelle deux ans de suite avec cette espèce, c'est bien trop risqué, car trop dangereux pour elle, d'ailleurs dans la nature, elles ne pondent pas chaque année non plus....
Sinon, mortalité en hausse, et déjà comme cela c'est un risque important avec juste une repro tout les deux ou trois ans, voir une seule fois dans sa vie...
Conclusion :
- les prix correspondent à la vraie valeur du sujet je pense, c'est pour cela qu'ils restent assez stable. Excepté dans certains cas dont j'ai longuement parlé plus haut, qui explique certains tarifs pratiqué, en hausse ou en baisse de la moyenne.
- dire que c'est une espèce "facile", ou inversement "très difficile", non, en effet, ce n'est pas le cas et je ne dirais pas le contraire, excepté pour les sujets d'imports sauvages directs, là c'est l'échec assuré quasi garantie à long terme (sauf énorme coût de bol) si l’acheteur est non préparé et sans formation (ou expérience, au choix du terme).
Elle demande simplement du temps, du sérieux, un minimum d'investissement, des connaissances tout de même (pour le long terme et surtout la repro) et des moyens financiers plus important que certaines autres espèces, mais moins que pour d'autre....disons que cela reste dans une fourchette moyenne à moyenne plus selon ce que l'on fait chez soit.
En espérant avoir répondu clairement et façon clair à ce sujet des tarifs....
Ha oui j’oubliais, certains point n'on pas été développés volontairement, car non indispensable et ne faisant que nourrir les « polémiques de salon », les oppositions pro et particuliers, les petites guerres entre éleveurs, j'ai donc tenté de laisser tout cela de côté.
Bon élevage à tous.
Steve