Quelques questions...

Rappel du premier message :

J'ai quelques petites questions dont je n'es pas trouver la réponse sur le fofo...  

Combien d'espèces peut on mettre au départ dans son CDC ?
Es ce que le fait qu'Alain soit capa tout reptiles et Amphibiens est lié à son métier ?
Si, par exemple, je veux avoir des Uromastix sans dépasser le cota, le CDC suffit ou il faut aussi l'AOE ?
Es ce que je peut faire, par exemple, 20h de théorique et 5h de pratique avec un capa et le reste de pratique avec un autre capa ?
Il y a quelques capa dans le sud-est ?

Phelsumalain a écrit:

Pourquoi un hérisson et pas un renard ?
C'est quoi ce bin's ?
Ça rime à quoi cette ségrégation dans votre altruisme à la faune sauvage en détresse ?
Je ne vous comprends pas.

Et pour info, les renards ne sont plus le réservoir de la rage en France depuis perpette.
Les seuls cas de rage connus en France depuis des années sont des chiens ramenés en douce des pays du Maghreb.
Faut pas confondre boucle d'oreille et oreille de bouc.

J'aimerais rajouter une chose (en fait plein mais pas le temps) à cela...

Amusons-nous : petit message à ceux qui ne sauvent pas les renard de peur de la rage et qui ramassent les chauves-souris : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Faites l'inverse. 

Très, très intéressant ton lien Gwal !  

Gwalchafed a écrit:

J'aimerais rajouter une chose (en fait plein mais pas le temps) à cela...

J'étais sûre que tu interviendrais ici !   Mais vas-y Gwal, j'adore quand tu te lâches !  

Bon, j'ai anticipé les prochaines fois, j'ai rentré le numero de l'ONCFS 77 (qui couvre 77/93/94).
Si j'suis dans un autre département (92/75/91/78)... ils feront suivre les infos que je leur donnerai, c'est à espérer du moins.

Comme j'ai dit, un animal sauvage, j'y touche pas, surtout si il est blessé, comme ca pas de distinction, pas de connerie de ma part, pas de risque sanitaire.

A ton âge faut prendre des risques mon p'tit Droopy, tu verras comment tu vas t'emmerder quand tu seras plus vieux... ( tu penseras à moi ! ).

Tu rencontres ton renard... doit bien y avoir une Ecole du chat par chez toi ? (sont sympas les gens des Ecoles du chat, de temps en temps, je leur file un coup de main pour piéger les chats errants) Tu les contactes, ils te prêtent une cage à piéger, tu attrapes ton renard et tu contactes les services adéquats ! Et l'affaire est dans le sac... au moins pas de bête sauvage pouvant blesser autrui et tu fais une bonne action !

On peut pas se faire chier à s'en morfondre quand on a une guitare sous la main, ou du moins on peut le faire avec classe.
L'âme en peine, une bouteille de Jack à la main, une Gibson sur les épaules et va pour un p'tit blues bien gras.

D'ailleurs, je pense bien ranger une petite "Sheraton II" au taff histoire de passer le temps les jours ou vraiment y a rien à foutre.

Pour les renards, j'ai plus envie de déambuler dans le cimetière pas loin d'ou se trouvait le renard (l'entrée est à 50m de chez moi) que j'ai croisé plutot que de tenter une capture. Alain et Gwal me disent qu'il n'y pas de danger de rage, donc ils sont très bien là où ils sont, ils doivent plus songer à fuir qu'à mordre les passants, à moins de se faire emmerder par les-dits passants.

Evidemment quand tu dis tout ... 

Cara a écrit:

Très, très intéressant ton lien Gwal !  

Gwalchafed a écrit:

J'aimerais rajouter une chose (en fait plein mais pas le temps) à cela...

J'étais sûre que tu interviendrais ici !   Mais vas-y Gwal, j'adore quand tu te lâches !  

Prout.

Bon, je voulais juste faire remarquer que le transport d'animaux protégés est autorisé vers un véto ou un centre de soins tant que celui-ci est prévenu ; que la détention d'animal protégé même pour soigner est interdite (sinon à quoiqu'y sert le CDC soins faune sauvage) ; que pour les animaux nuisibles techniquement, ben y z'ont qu'à crever selon le législateur ; que le véto est obligé d'administrer les premiers soins (et uniquement les premiers !) audit animal blessé, et que si j'ai bien compris il peut lui être reproché de vous facturer des soins ; mais dans ce cas faut pas s'attendre à repartir avec l'animal, parce qu'au niveau légal, soit vous détenez illégalement un animal et vous payez la facture, soit l'animal repart vers un centre et vous payez rien.

Pis une petite fiche que j'avais faite il y a quelque temps :

Citation :

Que faire face à un animal sauvage perdu ou blessé ?
4 juin 2012, 21:22

Au cours d'une promenade, dans un jardin, au bord d'une route, il arrive que l'on trouve un animal blessé ou en danger.Quels sont les bons réflexes ?



   *S'assurer que l'animal est réellement en danger : chez certaines espèces, notamment le Lièvre, le Merle ou la Chouette hulotte et certains rapaces, il est normal que les petits puissent être dispersés, ils ne sont pas forcément ni malades, ni blessés, ni même perdus ou abandonnés. Les déplacer, voire même simplement les toucher s'ils ne semblent pas être en danger immédiat serait alors plus à même de leur nuire que de les aider. De même, certains animaux comme les cervidés ont tendance, en constatant l'approche d'humains, à fuir en laissant leur petit qui semble abandonné et apathique caché dans un fourré, pour mieux venir les déplacer dès votre départ.
   *Ne pas s'approcher de manière décidée, en parlant fort ou en faisant de grands gestes : non seulement vous pouvez exacerber des réactions de défense, mais le stress est un facteur aggravant de certains problèmes. Il peut même s'avérer mortel !
   *Évaluer la taille et les moyens de défense de l'animal : les animaux sauvages, à plus forte raison blessés et ne pouvant fuir, ont les réflexes de défense très aiguisés et qui peuvent être fulgurants. En général, dents et griffes pour les mammifères, bec et serres ou griffes pour les oiseaux sont les armes les plus évidentes ; rajoutez-y le poids de l'animal (ainsi que bois, cornes et défenses) pour les grands mammifères, et vous en aurez fait le tour. Essayez d'anticiper les menaces selon la forme de ces armes : ainsi par exemple les Ardéidés (hérons, aigrettes) on la fâcheuse tendance à lancer leur bec en avant comme un harpon (ce qu'il est), ce qui en fait une arme des plus redoutables ; dans le même ordre d'idée, si le bec d'une buse est crochu, la véritable menace se situe le plus souvent dans ses serres qui peuvent se planter dans un bras (ou pire) et ne plus le lâcher.Attention aussi à certains dangers plus insidieux comme la rage (voir le cas de la Chauve-souris) ; n'oubliez pas également de vous laver les mains, de nombreuses maladies (quelquefois mortelles) transmissibles à l'Homme sont portées par des animaux sauvages.
   *Prévoir un moyen de transport adéquat : si l'animal vous semble trop gros ou trop dangereux, le mieux est de faire appel à un garde-chasse ou à un Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage qui sera plus équipé (ne jamais installer un chevreuil ou un sanglier blessé dans une voiture : s'il se réveille ou s'agite, cela peut être très dangereux pour les occupants du véhicule...et ceux qui partagent la route). Les oiseaux seront transportés dans un carton adapté à leur taille, percé de trous et garni de papier journal, les petits mammifères seront transportés dans une cage avec barreaux (et non grillage qui les blesseraient). Pour les y placer, utilisez une serviette ou un vêtement.
   *Le transporter vers un lieu où des soins adéquats pourront lui être prodigués : c'est-à-dire le vétérinaire si des soins urgents sont nécessaires, un Centre de soins de la faune sauvage dans le cas contraire. N'oubliez pas d'appeler le vétérinaire ou le Centre auparavant ! La Loi sur la protection de la nature du 10 Juillet 1976 interdit formellement le ramassage, le transport, la détention d'animaux sauvages, mais le cas d'urgence peut être accepté en cas de contrôle si le destinataire est prévenu, si le trajet se fait le plus directement possible et dans les plus brefs délais ! Dans le cas contraire, un contrôle se solderait par une sanction lourde (toujours dommage quand on tente de venir en aide à un animal). Si l'animal est pris dans un barbelé ou un filet, il faut couper les fils au lieu de risquer d'aggraver les plaies et de le tuer.
   *Ne pas tenter d' "élever" ou de revalider tout seul un animal sauvage : cela pourrait, outre les contraintes légales, se révéler plus que néfaste à leur bien-être. Voici quelques bonnes raisons de ne pas faire cette erreur :

   1/Cela est strictement interdit par la loi
   2/Les Centres de Sauvegarde ont des installations bien plus appropriées...rien n'est plus triste que "l'ami des animaux" qui loge un renardeau dans une cage de transport ou une buse blessée dans une cage à perruches (même en les laissant se "promener dans la cuisine") quand l'un et l'autre pourraient avoir un espace bien plus important. Dans le même ordre d'idée, réchauffer ou soigner un animal peut être inutile ou fatal sans l'équipement adéquat.
   3/Nourrir ou apporter des soins à un animal sauvage ne s'improvise pas. Si certaines espèces sont assez faciles à satisfaire, d'autres semblent aisées à élever ; le vétérinaire est malheureusement le témoin involontaire et attristé de la venue en catastrophe à la clinique d'animaux mourants et qui ne sont plus sauvables, soit parce que certains soins n'ont pas été apportés (médicaments, chauffage, gavages, etc...) sur des espèces timides, soit  parce que certains soins ont été trop "enthousiastes" (également chauffage, gavage, etc...), soit parce que certaines espèces ont été nourries de manières inadéquates (carences ou au contraire excès de protéines ou de lipides, par exemple) ou trop monotone : un animal sauvage est habitué à une nourriture variée et quelquefois très spécifique...ou pas ; réduire l'alimentation d'un animal à "carnivore", "insectivore" ou "granivore" est une cause de décès malheureusement encore trop importante, et là encore malheureusement le vétérinaire n'est souvent qu'un dernier recours très impuissant.
   4/Permettre à un animal d'acquérir les bases d'une vie normale est encore plus ardu que simplement le maintenir en vie quelques semaines. Rééduquer un animal adulte blessé ou malade, aussi bien qu'éduquer et émanciper un animal juvénile est un travail à temps plein et requiert des compétences spécifiques qui, comme toutes compétences, s'acquièrent avec le temps et l'expérience : quoi de plus pathétique qu'un écureuil élevé à la main qui, devenu trop familier, ne se cache plus face aux prédateurs ? Qu'un animal chasseur relâché qui mourra faute de savoir chasser ?

Si l'on désire s'impliquer dans la sauvegarde d'animaux sauvages, de nombreuses associations existent et font un travail exceptionnel sur le terrain ; de même, les centres de sauvegarde sont en général en perpétuel besoin de bénévoles : un bon moyen de s'impliquer tout en acquérant des connaissances ou de bons réflexes sans tomber dans l'erreur tout seul chez soi...les animaux y seraient les premiers perdants !



INFORMATIONS UTILES

Adresses des centres de sauvegarde

Toutes les adresses sont sur le site de l'UFCS : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Les plus proches :

Dans la Vienne

Centre de Soins de la Faune Sauvage Poitevine

Lydia Bourdeau : 06.09.85.27.98

Site web : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Dans le Cher

C. Gonzagua : 02.48.71.35.15

Site web : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



En Indre-et-Loire

Y. Sionneau : 02.47.55.18.06



Ajoutons que ces centres fonctionnent essentiellement grâce à la passion et au bénévolat de leurs membres, mais ceux-ci ne peuvent pas tout : si vous voulez faire une donation ou un parrainage, n'hésitez pas à les contacter.



Informations Utiles et Cas Particuliers

Cas de la chauve-souris : Les chauves-souris sont en France les derniers animaux porteurs de la RAGE, et en première ligne se trouvent les humains, enclins à aller essayer d'aider les animaux blessés. Si vous trouvez une chauve-souris blessée, protégez-vous, en particulier si vous portez déjà des griffures ou éraflures. Dans ce cas ou si vous êtes blessé par une chauve-souris, contactez les Services Vétérinaires immédiatement. La rage reste une maladie mortelle si elle n'est pas prise à temps. Un témoignage : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Cas des rapaces : La plupart des rapaces, diurnes et souvent aussi nocturne comme la chouette efrraie, quittent le nid avant le développement complet du plumage. Les parents les nourrissent toujours, et il ne faut donc jamais les ramasser, sauf s'ils sont en danger immédiat ou si leurs parents sont morts. De plus, une fois recueillis, ne jamais leur donner à boire, ce qui risquerait de les tuer ; et s'il faut les nourrir, ne les nourrir que de proies entières (poussins, rongeurs), et non de blanc de poulet ou viande rouge, aliments complètement carencés.



Cas des cervidés : Comme indiqué plus haut, les cervidés face à une menace, cachent leur petits qui semblent alors apathiques, pour venir les rechercher plus tard. Si vous trouvez un jeune cervidé, laissez-le tranquille et repassez quelques heures plus tard. S'il est toujours présent, avertissez un garde-chasse. De plus, ces animaux se familiarisent facilement à l'homme et sans de solides connaissances en éthologie, ne pourront être relâchés facilement.



Cas du hérisson : Le hérisson est un animal nocturne. Un hérisson trouvé en plein jour a TOUJOURS besoin de soins.  Les jeunes pesant moins de 400g à l'Automne n'auront malheureusement pas les ressources suffisantes pour survivre.



Cas de l'hermine : L'hermine est un animal très "stressable", et chaque approche de l'homme déclenche une réaction d’agressivité violente, tellement aiguë qu'elle peut en mourir ! Il faut donc éviter toute manipulation inutile.



Cas de la cistude :Si vous trouvez une cistude d'Europe, que ce soit dans un espace libre ou sur une route, ne l'approchez pas, protégez-la des voitures si besoin est, à moins qu'elle ne soit manifestement blessée. En effet, cette tortue traverse parfois les routes pour aller pondre, mais en cas de stress, elle vide alors ses vessies lombaires, or celles-ci lui sont nécessaires afin de mouiller la terre préalablement à la ponte ! Le fait de simplement déplacer une cistude du milieu vers le bord de la route signifie alors que son dernier accouplement ne donnera pas de progéniture. Mieux vaut alors simplement la protéger en signalant (sans se mettre en danger) sa présence aux automobilistes.



Cette liste de conseils n'est certainement pas exhaustive ; chaque animal, de par son espèce et sa situation, constitue un cas particulier.



Une Brochure de l'ONCFS permet de compléter ces conseils de base : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Génial, perso je trouve que ça mérite un post-it ta fiche !